Aftermath, ou comment faire ses devoirs de mathématiques et traîner sur les réseaux sociaux
site de rencontres femmes marocaines Comment forcer vos chères têtes blondes à résoudre des équations du second degré ? Si la bosse des maths ne semble pas être manifeste chez vos enfants, les bonnes vieilles méthodes incitatives ou coercitives, de la piécette promise à l’interdiction de sortie nocturne, feront office de palliatifs temporaires. Dans ce cas, pourquoi ne pas offrir une récompense délivrée en temps réel et terriblement moderne : le droit d’aller surfer sur les réseaux sociaux à mesure que les problèmes de mathématiques sont résolus ? Aftermath vient au secours des parents.
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Le principe d’Aftermath est le suivant. Prenons un enfant, que nous dénommerons Janus. Janus est à peu près aussi nul en mathématiques qu’il excelle en matière facebookienne. Ses talents pour partager ses occupations de pré-adolescent avec ses amis sont à peu près aussi immenses que son incapacité à résoudre des divisions avec reste. Internet le distrait et l’arrache à toute activité à peu près intellectuelle ayant lieu après les cours. Aftermath va le ramener dans le droit chemin, en lui proposant une série de problèmes mathématiques en adéquation avec son niveau et son âge. Chaque bonne réponse donnera à notre enfant Janus un crédit temps, de l’ordre de quelques dizaines de secondes par bonne réponse, qu’il pourra librement dépenser à la fin des exercices pour aller se connecter sur Facebook. A la fin du temps imparti, les grilles de Facebook se refermeront, et votre enfant sera forcer de replonger dans ses polynômes et ses fractions.
Selon Aftermath, 30% des étudiants ont recours à des aides personnalisées pour faire leurs devoirs de mathématiques et 95% des étudiants sont distraits par Internet. Les problèmes pour l’instant proposés sont destinés à des enfants de 12 à 16 ans, et le projet a été établi en collaboration avec le Trinity College (Dublin). Chacun des programmes est en adéquation avec les normes locales, et se cantonnent à une demi-douzaine de pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Irlande, Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour). Créée par les frères Ronan Higgins et Pierce Higgins, tous deux basés en Irlande, la start-up est également appuyée par Microsoft Bizspark.
Les abonnements proposés par Aftermath ne sont pas si onéreux, surtout lorsque l’on cherche à acheter une certaine paix à la maison : $4,99 pour un mois, $8,99 pour un trimestre, ou $19,99 à l’année. Le logiciel est à télécharger et à installer sur l’ordinateur de la maison.