Heures travaillées en Europe, entre divergences et contrôles
http://delab.it/?direktor=sesso-incontri-viterbo&d70=ca En matière d’heures travaillées, tous les Européens ne sont pas logés à la même enseigne. Selon la Revue trimestrielle sur l’emploi et la situation sociale dans l’Union Européenne, publiée en septembre 2012, alors qu’un Finlandais employé à temps plein passait 39,2 heures par semaine au travail, un salarié grec devrait, lui, passer 42,2 heures. Des pays comme l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg ou le Royaume-Uni dépassent tous les 41 heures hebdomadaires. La moyenne des 27 pays de l’Union s’établit à 40,8 heures au premier trimestre 2012, mais il faut savoir que depuis le début de la crise en 2009, cette moyenne a déjà connu une hausse de 0,3 heures / semaine.
coudekerque branche rencontre gay black Un bilan probablement plus éloquent peut être tiré à partir des jours de repos. Si la France ne semble pas se détacher particulièrement de ses voisins dans le classement des heures travaillées, ce n’est plus le cas pour les jours libres. Selon Mercer, alors que les Allemands ou les Italiens se contentent de 28 à 31 jours non travaillés par an (total des jours fériés et des jours de congés), un Français ou un Espagnol aura lui entre 36 et 38 jours par an. La catégorie des congés payés est encore plus polémique. Bien que l’Union Européenne souhaite donner aux travailleurs 20 jours de congés par an, de nombreux pays voisins de la France ont décidé de ne pas s’y plier, tels que l’Allemagne, la Belgique ou l’Italie. Un Français pourra, lui, bénéficier de 25 à 30 jours par an.
Le secteur des transports est probablement l’un des plus sensibles en termes d’heures travaillées et de concurrence entre les européens, puisque les travailleurs sont amenés régulièrement à franchir les frontières. Les légendes sur les conducteurs d’Europe de l’Est ou de la péninsule ibérique, arpentant les routes de l’Hexagone sans le moindre contrôle horaire, échappant à toute adaptation à la législation française, continuent de se propager alors que l’Union Européenne a considérablement changé ses normes. Grâce à des tachygraphes, ces fameux appareils d’enregistrement de vitesse et de temps de conduite, il est notamment possible de mettre les conducteurs des différents pays du continent sur un même pied d’égalité, en tout cas au regard des lois locales. Là où un simple disque papier suffisait autrefois, la technologie permet aujourd’hui de contrôler les routiers grâce à leur carte conducteur et à la lecture des données numériques de chauffeur. Preuve que, malgré les disparités, la régulation sait aussi s’adapter.