HelpX, WWOOF, ou comment participer à l’économie durable, en échange du gîte et du couvert
meyzieu elite rencontre Les budgets vacances rétrécissent, alors que l’envie de partir, elle, ne cesse de grandir après des années de morosité économico-professionnelle. Pour faire face à ce dilemme, les jeunes générations ont décidé d’allier plaisir de la découverte, au milieu de contrées enchanteresses, avec petite entraide à la clef. De nombreux sites tels qu’HelpX et WWOOF permettent aux voyageurs sans le sou de participer à l’économie durable, en échange du gîte et du couvert.
les mureaux rencontres coquines Créé en avril 2001 par Rob Prince, un routard anglais ayant lui-même traîné son baluchon sur les sentiers d’Australie et de Nouvelle Zélande, HelpX propose à des volontaires de s’immerger dans la vie d’une ferme, d’un ranch, d’une famille ou même d’un bateau de croisière, pour des séjours de courte durée. En travaillant quelques heures par jour pour les hôtes, les routards pourront découvrir de nouveaux modes de vie, en étant nourris et logés. « Cette idée de l’échange est très importante, car il ne s’agit pas seulement de venir et de travailler gratuitement. Il s’agit de partager, partager des histoires, passer des bons moments ensemble, et vivre à l’intérieur de la famille », souligne avec plaisir Cédric, l’un des « Helpers » ayant tenté l’aventure.
Hôtes et voyageurs sont encouragés à échanger sur le site afin de faire connaissance et vérifier si leurs attentes sont du même ordre, avant tout voyage. L’inscription est gratuite mais ne permet pas de contacter les hôtes. Pour cela, il convient de passer en mode premium (20€ pour deux ans). La communauté opère dans de nombreux pays à travers le monde (Australie, Nouvelle Zélande, Canada, Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Irlande, France, Allemagne, Portugal, Italie, Grèce, Finlande, Bulgarie).
De son côté, le WWOOFing (World Wild Opportunities on Organic Farms) met un accent plus important encore sur les cultures durables, invitant les routards à découvrir des initiatives individuelles. Chaque pays dispose de sa propre organisation WWOOF, pour une plus grande indépendance et une réactivité accrue. Encore une fois, les volontaires sont invités à travailler de 4 à 6 heures par jour dans les fermes, pour des tâches aussi variées que la plantation, la coupe du bois, la traite des vaches ou la fabrication du vin. La durée et la nature du séjour sont à fixer directement avec les fermiers hôtes.
Le concept du WWOOFing fait ses preuves depuis une quarantaine d’années. C’est à l’automne 1971 que Sue Coppard, une secrétaire travaillant et vivant à Londres, a décidé de monter sa propre structure pour encourager d’autres personnes à découvrir la campagne, en dépit de moyens limités. Aujourd’hui, pus d’une cinquantaine de pays ont leur propre WWOOF, du Pakistan au Belize, en passant par le Ghana ou la Roumanie.
En savoir plus :
– HelpX.net
– WWOOF.net