L’Appero, ou comment commander son apéritif via une simple application
rencontre ado 94 Ces morceaux de chips goulûment avalés, ces amuse-gueules, cacahuètes, pistaches et autres mets dévorés autour d’une conversation conviviale d’avant dîner, un vrai pan de la culture française. On entendrait presque les cigales s’éteindre, cependant que le soleil abandonnerait ses dernières forces au lointain et que l’anis coulerait à flot. Certains entrepreneurs du net ont compris l’imaginaire que suscite le bon vieil apéro en nos terres, et tentent, par des sites originaux, d’y associer leurs idées. Portrait de l’Appero, entre culture ancestrale et nouvelles technologies.
Créée en avril 2013, cette jeune start-up parisienne permet, à travers son application, de commander des bouteilles d’alcool, des amuse-gueules (jambon, fromages, tapenade, olives, chips), quelques extras (serviettes, pics, tire-bouchon, couteaux, préservatifs), ou des boxes contenant une sélection de produits. Comptez par exemple de 10 à 30€ pour un coffret. Rien d’extravagant pour qui aura l’habitude de se rafraichir régulièrement le gosier. Vendue 15€, la sympathique Box « Moustache » contient par exemple une bouteille de Bellerose (75 cl), une bière ale du Nord, de la mimolette, des chips artisanales au sel de Camargue, ainsi que des verres, couverts et serviettes pour deux.
La livraison, elle, se fait Ozamiz City rapidement (45 minutes max), de façon écologique (coursiers à vélo), et fonctionne sur le principe de la Terzigno géolocalisation. Les acheteurs sont en effet localisés grâce à leurs coordonnés GPS. Nul besoin d’attendre impatiemment à la maison, votre commande peut être passée directement depuis les bords de Seine ou avant l’ultime réunion de la semaine avec vos collègues ! Pour aider le livreur à vous repérer, vous pouvez même lui envoyer une photo de l’endroit où vous vous trouvez.
Un ensemble d’idées simples et redoutables, qui ont déjà séduit les parisiens. Fin juin, l’application comptait plus de 2600 abonnés. Ses fondateurs, Grégoire Morgado et Josselin Delarousse, comptent tester le concept sur Paris pendant la période estivale, avant de décider une possible extension au reste du territoire. Le potentiel est, dans tous les cas, bien présent. Selon Kantar Worldpanel, 75% des Français se réunissent autour d’un apéritif au moins une fois par mois. En termes plus économiques, ceux-ci dépensent en moyenne 64€ par an en apéritifs anisés.
Pour en savoir plus : lappero.com
