Interview : Le miroir social sur le look, par Look’n’Be
Frange, mèche sur le côté ou front découvert ? Aimez-vous ma robe de Nouvel An ? Comment me trouvez-vous ? Autant de questions auxquelles les réponses font cruellement défaut, tandis que notre silhouette se dessine gracieusement sur le miroir. Look’n’Be, premier miroir social sur le look, l’image, le physique et l’apparence tente de vous aider grâce à sa communauté. Interview avec Stéphane Castellani, fondateur de cette start-up originale.
Créée en octobre 2010, Look’n’Be, compte déjà plus de 4000 membres, et vient d’effectuer une première levée de fonds en « Love Money » de 256 000 euros. Un plébiscite pour ce nouveau réseau, qui devrait l’aider à poursuivre son développement en Europe et à l’international.
femme rencontre sur le grand quevilly Economie Magazine : Bonjour ! Pouvez-vous nous présenter Look’n’Be ?
rosny sous bois petite annonce rencontre Stéphane Castellani : Look’n’Be, est la 1ère communauté autour du look, du style et de l’image personnelle. Dans la lignée du relooking, toutes les questions que les gens se posent à un moment ou un autre devant le miroir, ils peuvent les poser à la communauté Look’n’Be afin d’obtenir des avis rapides et objectifs. D’où l’appellation de « miroir Web social ». Ils peuvent également y trouver des concours de look (plus beau look, le pire look …) une rubrique de street style pour l’inspiration ainsi que des fiches pratiques et interviews d’experts sur des sujets pratiques de la vie quotidienne. Le site s’adresse à tous, quel que soit leur style et leur rapport avec leur look. Les membres sont là pour échanger et s’entraider.
Economie Magazine : Comment cela fonctionne, concrètement ?
Stéphane Castellani : Le service est gratuit. Une fois son compte créé, chaque membre peut répondre aux questions des autres membres et poser lui-même ses propres questions : « Quelle coupe de cheveux m’irait le mieux », « Quelle robe choisir ? », « Comment me trouvez-vous ? », « Aimez-vous cette montre ? » … Il peut également participer aux diverses discussions et agrandir son cercle d’amis.
Le principe pour poser une question est simple : formuler sa question, poster sa ou ses photos (avec possibilité de les rendre anonymes), décider le type de réponse possible (vote ou réponse libre) et cibler les personnes de la communauté pouvant y répondre.
Nous avons également sorti fin Décembre une application iPhone qui permet d’accéder à la communauté depuis n’importe quel magasin (et même les cabines d’essayage)
Economie Magazine : Pouvez-vous nous expliquer ce que sont les rubriques Les Experts et Street Looks ?
Stéphane Castellani : La rubrique « Experts » regroupe des fiches pratiques et interviews rédigées par nos experts. La rubrique « Street Looks » permet à nos membres de trouver de l’inspiration à l’aide de photos prises par notre équipe de looks accessibles et sympas pris dans la rue.
Economie Magazine : Quel est votre modèle économique ?
Stéphane Castellani : Look’n’Be, a pour ambition de devenir une plateforme de référencement et de labellisation des métiers de l’image. Ce sera une plateforme où les professions ayant trait à l’image (coiffeurs, maquilleurs, relookeurs, personal shoppers, coachs en image, coachs sportifs, diététiciens …) pourront être présents (moyennant un abonnement annuel forfaitaire) et pourront proposer leurs services aux membres de la communauté que ça intéresse.
Economie Magazine : Qui se cache derrière Look’n’Be, et comment vous est venue l’idée ?
Stéphane Castellani : Nous sommes un couple marié avec un enfant. Nous baignons dans l’informatique et l’Internet depuis plus de 10 ans. Nous avons décidé de nous lancer dans l’aventure ensemble sur le constat qu’il est très difficile de voir comment les autres nous voient et que les réseaux participatifs offrent une véritable opportunité pour obtenir des avis rapides, objectifs et constructifs.
Economie Magazine : Quels sont vos projets pour 2011 ?
Stéphane Castellani : Notre récente levée de fonds va nous permettre de développer notre communauté en France et à l’étranger. Nous allons pour cela renforcer nos équipes techniques et marketing.