Les 10 femmes les plus puissantes du monde
Les Femmes, de plus en plus influentes ? Découvrez tout de suite le haut du classement de ces femmes puissantes et exceptionnelles.
site rencontre weemove C’est ce que l’on pourrait être en droit d’espérer avec le dernier classement des femmes les plus puissantes du monde, dévoilé récemment par le célèbre magazine Forbes. Chefs d’Etat, dirigeantes d’entreprises ou d’ONG, influentes mais pas forcément populaires…
Quid des femmes les plus puissantes ?
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Quelques statistiques et anecdotes avant de s’intéresser aux dix femmes les plus puissantes de la planète :
- Angela Merkel prend la tête du classement pour la quatrième année consécutive ;
- La liste est américaine à plus de 60% ;
- La première française, Anne Lauvergeon (AREVA) est neuvième ;
- Notre ministre de l’économie, Christine Lagarde, se hisse à la 17ème place ;
- La reine Rania de Jordanie (75ème place) compte plus de 600.000 followers sur Twitter ;
Vous pourrez retrouver l’intégralité du classement sur le site internet du magazine Forbes.
Tocopilla #01 : Angela Merkel (Chancelière, Allemagne)
Pour la quatrième année consécutive, la chancelière allemande Angela Merkel occupe la tête du classement. A la tête de la quatrième puissance économique mondiale, Mme Merkel devra batailler pour sa réélection en septembre prochain, mais devra surtout faire face à une année difficile pour son pays puisque le PIB de notre voisin est attendu à la baisse pour 2009.
A la tête d’une grande coalition depuis les élections de novembre 2005, Angela Merkel est la première femme à occuper le poste de chancelier fédéral depuis l’unification de l’Allemagne.
#02 : Sheila Blair (Présidente, FDIC, USA)
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sheila air a eu du travail cette année. A la tête de la FDIC depuis 2006, une agence indépendante du gouvernement fédéral américain servant à assurer les dépôts des particuliers et limiter les faillites bancaires, Mme Blair aura été une des premières personnalités gouvernementales à avertir les médias sur les risques des subprimes et se sera parfois opposé au gouvernement sur la gestion de la crise.
Elle aura ainsi critiqué le plan d’aide de 700 milliards de dollars monté par l’administration de l’ex-président G. Bush, affirmant qu’il était trop faiblement doté pour contenir les saisies sur le territoire américain, mais se sera aussi opposé à son confrère Secrétaire au Trésor, Henry Paulson, sur un plan d’aide aux emprunteurs particuliers.
#03 : Indra Nooyi (PDG, PepsiCo, USA)
Première businesswoman du classement, Indra Nooyi est à la tête de PepsiCo depuis plus de deux ans. Née en Inde, Mme Nooyi est diplômée de l’Institut indien de management de Calcutta et de l’université Yale. Elle débute sa carrière chez Boston Consulting Group, avant de rejoindre Motorala et d’intégrer PepsiCo en 1994.
Selon Business Week, depuis qu’Indra Nooyi a pris les rênes de la direction financière en 2000, le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 72%, et son profit net a doublé, pour atteindre 5,6 milliards de dollars en 2006.
#04 : Cynthia Carroll (PDG, Anglo American, GB)
Présidente du groupe minier britannique Anglo American depuis 2007, cette géologue de formation gagne une place au classement par rapport à 2008. Depuis son arrivée, Mme Carroll a profondément changer les méthodes de comptabilité, et s’est distingué sur les questions de sécurité touchant certaines des mines africaines contrôlées par le groupe.
Mais elle a aussi été l’objet des critiques, notamment sur le plan environnemental pour son rôle dans le développement de la mine de Pebble en Alaska. Le magazine Grist l’a même surnommé « Cynthia cyanure, plus grande Picsou au monde ».
#05 : Ho Ching (PDG, Temasek, Singapour)
Ho Ching a la particularité d’être la femme du premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong, mais également d’être à la tête de la holding publique Temasek gérant plus de 100 milliards de dollars d’actifs, avec des participations dans Singapore Airlines, Singapore Telecom, la Development Bank of Singapore et Singapore Technologies, ainsi que dans d’autres compagnies étrangères de la région.
Bien qu’annoncée sur le départ début 2009, la confirmation de Ho Ching à la tête de Temasek a été annoncée en juillet 2009.
#06 : Irene Rosenfield (PDG, Kraft Foods, USA)
A la tête du groupe alimentaire Kraft Foods depuis juin 2006, Irene Rosenfield travaille dans l’industrie agroalimentaire depuis plus de 26 ans. Elle est connue pour avoir accompagné et redressé de nombreuses marques au sein du groupe notamment aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, ou pour avoir piloté l’acquisition de Nabisco. Mme Rosenfield occupe par ailleurs des postes au conseil d’administration de AutoNation, de Frito-Lay et de Kraft Foods. Elle a également participé à l’introduction de Kraft en bourse en 2001.
#07 : Ellen Kullman (PDG, DuPont, USA)
Ancienne dirigeante de General Motors, Ellen Kullman est la première femme élue à la tête du groupe de chimie DuPont, fonction qu’elle occupe depuis moins d’un an. Après des débuts chez General Electric, Mme Kullman est entrée au sein du groupe en 1988 en tant que directrice marketing pour la division de l’imagerie médicale, et a gravi les échelons au fil des années. Elle fait également parti des administrateurs de l’université de Tufts, où elle aura étudié l’ingénierie mécanique. Mme Kullman est appréciée pour sa sagesse dans le monde des affaires, ses prouesses marketing et ses idées visionnaires.
#08 : Angela Braly (PDG, WellPoint, USA)
En baisse de quatre places par rapport au classement de 2008, Angela Braly est à la tête du leader de l’assurance-santé américain WellPoint depuis juin 2007. Mme Braly a rejoint la compagnie en 1999, et a gravi les échelons avant de s’imposer à la tête du groupe. D’origine texane, elle aura débuté sa carrière en tant qu’avocate, et a été dirigeante par le passé de Anthem Blue Cross et Blue Shield. Mme Braly est naturellement une des personnes les plus influentes du pays dans les débats ayant trait à la santé, et aura fort à faire face aux réformes entreprises par l’administration Obama pour montrer en quoi sa compagnie peut faire la différence face au rôle accru de l’Etat.
#09 : Anne Lauvergeon (PDG, Areva, France)
Première française du classement, la président du directoire d’Areva Anne Lauvergeon progresse d’une place au classement 2009. L’ancienne « sherpa » du président François Mitterand est passé par le secteur bancaire (Banque Lazard Frères) ainsi que par le secteur des télécommunications (Alcatel) avant de prendre les rênes de la Cogema en juin 1999, suite à la démission de son prédécesseur Jean Syrota. Pour l’anecdote, Mme Lauvergeon est une des femmes ayant le plus d’employés au monde.
#10 : Lynn Elsenhans (PDG, Sunoco, USA)
Dernière du top 10, Lynn Elsenhans est à la tête du groupe pétrolier Sunoco depuis moins d’un an, qu’elle a rejoint après 28 ans de carrière chez Royal Dutch Shell. Une vraie prouesse de longévité et d’influence dans un secteur particulièrement masculin. L’impact positif de Mme Elsenhans sur les mentalités et la place de la femme dans son secteur n’est plus à démontrer pour celle qui, à 52 ans, aurait pu couler des jours tranquilles à la retraire, mais qui a décidé de relever un nouveau défi en prenant la direction de Sunoco. Sa plus grande leçon de leadership ? Savoir abandonner ses idées même si elles sont justes, pour s’ouvrir aux autres.
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1 commentaire
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Où il apparait que le caractère « puissant » ou non d’une femme dépend non de ses compétences ou qualités humaines mais de la position de son employeur dans le monde économique. Quand notre ministre de l’économie était Chair d’un cabinet d’avocats international, elle était la femme la mieux placée dans le classement.
Sur la base de ce postulat, pourquoi créer un classement purement féminin ? En quoi le fait d’être une femme modifie-t-il la donne ?
Est-ce féministe de regarder comment les femmes se situent dans l’ordre économique ou bien est-ce tout le contraire, une façon condescendante d’apprécier la situation ?
A voir…