L’argent de poche en baisse, la crise dans les tirelires
C’est la crise chez les enfants ! Les parents donnent de moins en moins souvent d’argent de poche à leur progéniture.
http://musicaludi.fr/?karmanik=rencontre-en-ligne-forum&35b=8a Selon un sondage CSA-Crédit Agricole, une large majorité de parents d’enfants de 6 à 15 ans adhère au principe de l’argent de poche (65%), mais seulement 40% sont passés à l’acte en 2009 (contre 45% en 2008).
Quelles sont les grandes tendances de l’économie enfantine ?
Nānpāra Des parents roulés dans la farine…
Un sujet un peu plus relâché, mais qui en dit long sur l’impact de la crise sur le comportement des adultes.
Bien que les parents soient globalement d’accord pour verser de l’argent à leurs chérubins (65%), une minorité passe à l’acte dans les faits (40%), mais ce chiffre est en baisse notable (45% en 2008, 51% en 2006), d’autant plus chez les ouvriers puisque 41% d’entre eux donnent effectivement de l’argent aujourd’hui, contre 51% en 2008.
Le sondage nous révèle d’ailleurs que cette pratique n’est pas un racket organisé de la part de la dangereuse classe enfantine, puisque 82% des parents ont accepté de leur plein gré – et sans qu’on leur demande, de verser un impôt sur la parenté à leur progéniture.
Pour ceux qui jouent encore les pingres, les principales raisons invoquées pour le refus d’obtempérer sont :
- Parce qu’il est trop jeune (58%) ;
- Parce que les parents préfèrent acheter eux-mêmes ce dont l’enfant a besoin (45%) ;
- Parce que les parents ont préféré ouvrir un compte bancaire à leur enfant pour qu’il s’achète plus tard ce dont il a besoin (31%) ;
N.B. : Total supérieur à 100%, les interviewés ayant pu donner plusieurs réponses.
Lorsque l’on s’intéresse aux raisons qui ont poussé les parents à verser leur impôt, on distinguera notamment plusieurs types de parents :
- http://argital.cz/?kozka=chat-seznamka&714=c1 Les managers : 50% le font dans l’espoir que cela leur apprenne à gérer un budget ;
- Les hédonistes : 28% le font pour leur permettre de s’acheter ce dont ils ont envie ;
- Les capitalistes : 16% le font pour les récompenser ;
- Les assureurs : 4% le font pour qu’ils soient un peu plus en sécurité en cas de problème ;
Certains se rendent d’ailleurs compte de la futilité de leur acte : 15% des parents sont convaincus que leurs enfants ne comprennent pas davantage la valeur de leurs dépenses, bien qu’on leur verse de l’argent de poche. Le désaveu est plus clair pour les enfants mâles, puisque seulement 79% des parents ont un sentiment de progrès.
…mais pas toujours
Certes, les parents paient un impôt injuste sur la parenté. Mais certains savent aussi retourner l’arme contre leurs enfants. 92% des ouvriers reconnaissent se servir de l’argent de poche comme punition, contre seulement 59% des cadres et professions libérales.
Même tendance pour l’âge à partir duquel les parents décident de passer à l’acte. L’argent de poche est donné plus tardivement chez les catégories populaires : l’âge moyen s’élève à 9,4 ans auprès des CSP- contre 8,4 ans auprès des CSP+.
On apprend finalement que ce racket est organisé de plus en plus de façon mensuelle (78% en 2009, 62% en 2008).
La crise…même dans les tirelires ?
Un des principaux enseignements de ce sondage CSA-Crédit Agricole est tout de même que l’argent de poche mensuel ne diminue pas, malgré la crise ! Si celui-ci s’élevait à 17,7€ en 2008, il atteint désormais 18,9€ cette année. Et 66% des parents sondés ont l’impression que le paiement de l’impôt n’est ni plus ni moins difficile qu’avant la crise.
En revanche, près d’un parent sur trois qui donne de l’argent de poche à son enfant a le sentiment d’avoir revu ses habitudes en la matière en raison de la crise économique. Plus concrètement, 47% des CSP- disent avoir restreint leurs pratiques en raison de la crise, contre 29% des CSP+.
Malgré cela, les restrictions sont en général temporaires (93% l’affirment), et 87% des parents qui ont appliqué ces restrictions pensent que leur enfant comprend la situation.
En savoir plus
Retrouvez l’intégration de l’étude sur le site internet du CSA.