Red Bull donne des ailes à Redwell

Redbull contre redwell

Dee Why Le géant des boissons énergisantes menaçait la brasserie Redwell de poursuites si celle-ci ne changeait pas de nom. Finalement, la petite entreprise anglaise a obtenu gain de cause, notamment grâce aux internautes, et peut désormais voler de ses propres ailes.

Redwell a pourtant senti le souffle du Goliath autrichien parcourir ses fûts. La brasserie, qui n’emploie que huit personnes, s’était vu reprocher par courrier officiel d’utiliser un nom pouvant induire une certaine confusion visuelle, phonétique et commerciale auprès des consommateurs, et de ternir l’image de marque de Red Bull. Outre le mot ‘red’, « le terme ‘bull’ et le terme ‘bull’ partagent la même terminaison et ne diffèrent que de deux lettres. La terminaison (L-L) est identique » indiquait Hansjörg Jeserznik, responsable de la protection de la marque.

Œuvre d’une poignée d’amis, Redwell n’est pas une pâle copie du distributeur de boissons énergisantes. Créée au printemps dernier, l’entreprise se contente de fabriquer des ales et les lagers, et tire son nom d’une rue de Norwich, ville dans laquelle elle officie. Les deux marques ne partagent pas non plus les mêmes couleurs, et leurs logos sont totalement distincts (un taureau pour la marque autrichienne, un sablier pour la marque anglaise). Les plaintes de Red Bull sont pourtant apparues en mai, lorsque la brasserie a tenté d’enregistrer sa marque.

http://covid-innovation.fr/?kontrolnarobota=rencontre-avec-femme-noire-en-france&bb4=89 5.000 pintes / semaine contre 5,2 milliards de canettes / an

« Nous étions tout simplement choqués. C’est comme si un nuage sombre trônait au-dessus de nos têtes » confie Patrick Fisher, l’un des fondateurs de Redwell. « Notre nom est différent, notre stratégie de marque est différente. Nous ne fabriquons pas de boissons énergisantes et n’envisageons pas de débarquer en Formule 1 ou d’envoyer un homme dans l’espace dans un futur proche ».

Face à l’incompréhension des entrepreneurs anglais et le mécontentement des internautes, mais également grâce à la promesse de la brasserie de ne pas s’aventurer dans le secteur des boissons énergisantes, Red Bull a finalement accepté de laisser tomber les poursuites.

Redwell produit à l’heure actuelle environ 5.000 pintes par semaine, et compte augmenter sa production jusqu’à 7.500 pintes d’ici septembre. De son côté, Red Bull a écoulé près de 5,2 milliards de canettes en 2012. Ce petit coup de pouce médiatique aussi inattendu qu’inconfortable pourrait aider la microbrasserie anglaise à atteindre ses objectifs.

Economie Magazine est un site d’information grand public né en 2009, traitant de l’actualité économique, politique et entrepreuneriale française et mondiale. Pour de plus amples informations, pour des demandes de partenariat, n'hésitez pas à http://palawork.it/?charka=bacheca-incontri-bergamo&7c0=ef nous contacter.

Catégories : Actualités, Entreprises, Industrie | Tags : | Publiez votre commentaire

Laisser un commentaire

Les champs obligatoires sont indiqués avec *