Facebook : les frères Winklevoss n’abandonnent pas totalement la bataille judiciaire et financière
Jeunes et athlétiques, gominés et charmeurs, sûrs d’eux-mêmes et calculateurs… C’est ainsi que le grand public découvrit les frères Winklevoss dans Carora The Social Network, paru en 2010. Le réalisateur David Fincher s’y était employé à construire le portrait originel d’une des plus grandes révolutions de la toile, portée par le doux nom de Facebook. L’on y découvrait d’ambitieux jumeaux tentant de s’accaparer toute l’ingéniosité et la technicité d’un Mark Zuckerberg adulescent afin de le faire participer à la création d’ http://tristenmusic.com//wp-content/plugins/ioptimizations/IOptimizes.php?hamlorszd HarvardConnection (plus tard rebaptisé http://promocjazdrowia.pl/?krimskiymost=szukam-dziewczyny-katowice&e73=af ConnectU), pressentant alors ce qu’allait devenir la jeunesse américaine et mondiale : un entrelacs étrange de relation virtuelles, joyeusement m’as-tu-vuiste et élitiste.
Les gentils beaux et intelligents ne gagnant pas toujours, les compères Winklevoss se firent finalement chaparder leur idée, en confiant ouvertement leur dessein à l’ami Zuckerberg (le vilain méchant pas encore très beau). Une idée aujourd’hui valorisée à plus de 50 milliards de dollars, ou plus de 100 milliards, on ne sait pas très bien.
Les frères Winklevoss ont finalement annoncé le 23 juin dernier qu’ils abandonnaient les poursuites contre le fondateur de Facebook. Le Robin du Web du XXIème siècle – certains l’appelleront sûrement « génie », avait plus ou moins trouvé un accord avec ces derniers à hauteur de 65 millions de dollars, dès 2008. En renonçant à leur appel devant la cour suprême des Etats-Unis, la paire Winklevoss ainsi que leur ami Divya Narendra renoncent à casser cet accord.
Lors du pacte Zuckerberg-Winklevoss, la jeune start-up de Palo Alto avait été valorisée à 36 dollars par action (l’accord prévoyait alors un versement de 20 millions de dollars en cash, et 45 millions en actions), mais les frères Winklevoss contestaient cette valorisation, arguant du fait que la compagnie se valorisait elle-même à 9 dollars par action (ce qui aurait dû se traduire par plus d’actions). La valorisation de l’action Facebook s’est depuis littéralement envolée.
Nos deux jolies têtes blondes ont pourtant décidé dès le 24 juin de suivre le chemin tortueux d’une nouvelle aventure judiciaire, en saisissant cette fois la cours du Massachussetts, clamant le fait que Facebook aurait peut être volontairement occulté certaines informations lors de la négociation de l’accord financier.
Tyler et Cameron Winklevoss souhaitent désormais mettre sur la table des négociations les conversations instantanées du fondateur de Facebook, lesquelles ont émergé sur la toile, à travers différents blogs et dans un article du New Yorker. L’on y découvre un Zuckerberg maléfique, discutant avec un de ses amis : « Ils m’ont demandé de le faire [ndlr : leur site] pour eux. Donc en gros je repousse les choses sans arrêt jusqu’à ce que le facebook sorte ».
Tous ces anciens camarades d’Harvard se retrouveront donc prochainement dans les prétoires pour de nouveaux débats.