Nous sommes Wall Street… nous sommes plus intelligents et plus vicieux que des dinosaures

Gordon Gekko

« Nous sommes Wall Street. Faire de l’argent est notre boulot. Qu’il s’agisse de matières premières, d’actions, d’obligations, ou d’hypothétiques papiers, peu importe. Nous serions même prêts à échanger des vignettes Panini si cela rapportait de l’argent. Je n’ai pas entendu l’Amérique se plaindre lorsque le Dow Jones flirtait avec les 14 000 points et que les plans épargne-retraite doublaient tous les trois ans. La folie du jeu n’est un problème que lorsque l’on commence à perdre. Je n’ai jamais vu personne aller à une rencontre de joueurs anonymes parce qu’ils gagnaient trop d’argent au casino.

Le marché s’est finalement dégonflé, et bien qu’il regagne du terrain dernièrement, les gouvernements et les quidams cherchent toujours leur bouc émissaire. Dieu sait s’il en est un pour tout problème. Donc voilà, nous voici.

Continuez, continuez à nous descendre, mais vous ne finirez par faire du mal qu’à vous-mêmes. Que se passera-t-il lorsque nous ne pourrons plus trouver de travail sur le marché ? Eh bien devinez : nous prendrons le votre. Nous nous levons à 5h du matin et travaillons jusqu’à 10h du soir. Nous sommes habitués à ne pas faire de pose pipi lorsque nous devons surveiller nos positions sur nos écrans. Nous ne prenons pas des pauses d’une heure ou plus pour déjeuner. Nous n’exigeons pas de syndicats. Nous ne prenons pas notre retraite à 50 ans avec nos économies. Nous mangeons ce que nous tuons, et lorsque la dernière chose qui reste à manger dans notre assiette est notre assiette, et bien nous la mangeons également.

Pendant des années, le corps professoral et d’autres professions syndiquées nous ont abrutis. Nous étions trop occupés pour le remarquer. Nous pensez-vous vraiment incapables d’éduquer des écoliers ou de devenir paysagistes ? Nous allons prendre vos jobs peinards, avec vos 4 mois de vacances par an, et nous reconstruirons la jeunesse de la nation. Dites au revoir à vos heures supp’ ainsi qu’à vos heures payées double. J’irai taper la balle sur les terrains avec les jeunes pour 3 000€ l’été, merci.

Donc maintenant que nous nous ferons 50K € par an sans variable, monsieur Dupont aura sa revanche, n’est-ce pas ? Détrompez-vous ! Devinez quoi : nous n’achèterons plus la dernière berline à 50K €, vous pourrez dire au revoir à nos pourboires lors de nos dîners d’affaires. Plus de petit profit sur notre dos. Nous passerons nous-mêmes la tondeuse dans nos jardins, nous laverons nous-mêmes nos voitures avec un tuyau d’arrosage dans nos allées. Notre argent était votre argent. Vous l’avez dépensé. Lorsque nous sommes à sec, vous l’êtes aussi.

La différence, c’est que vous avez vécu sur notre dos, et nous nous en réjouissons. L’administration Obama et le parti démocrate vont peut être réussir leur coup et nous faire tomber du haut de la pyramide, mais cela leur fera un mal de chien lorsque nous débarquerons directement dans les rangs des personnes issues de la classe moyenne et que nous les en délogerons.

Nous ne sommes pas des dinosaures. Nous sommes plus intelligents et plus vicieux que cela, et nous survivrons. Maintenant qu’Obama et son administration ont fait de la classe moyenne notre repas, reste à savoir une chose… ira-t-il, iront-ils vraiment jusqu’au bout ? »

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Les banquiers se rebellent ! Acide, hautain, mais non dépourvu de style, cet email a été librement traduit de l’original. Il circule dans les boites des financiers depuis plusieurs mois. Vous pouvez retrouver l’email original, en anglais, sur le site de Ushuaia FT Alphaville.

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