Le marché du quad, un exemple de consommation discrétionnaire en crise
Apparus dans les années 1980, les quads symbolisent eux-aussi la crise par laquelle les Français sont en train de passer. Ce véhicule récréatif est synonyme de dépense discrétionnaire, donc plus facile à couper en cas de mauvaise conjoncture. Tandis que 40,000 unités étaient encore écoulées en 2011, le marché s’est récemment grippé, 25,000 unités seulement trouvant preneurs l’an dernier. La concurrence est par ailleurs féroce, avec une dizaine de marques se partageant le maigre gâteau (Kymco, Polaris, TGB, CanAm, Quaddy, Linhai, Goes, Shineray, Artic Cat, Yamaha). Quant aux modèles les plus en vogue, ceux-ci peinent à dépasser le millier d’unités vendues, se comptent sur les doigts de la main (TGB ATV 500, Polaris Sportman 500, CanAm Outlander, Kymco MXU 500), et ont généralement un tarif de vente inférieur à 8-9,000€. Difficile pour les constructeurs de tabler sur des perspectives économiques réjouissantes avec un marché en tel état.
http://lebonheurenmarche.fr/wp-json/oembed/1.0/embed?url=http://lebonheurenmarche.fr/pouvez-vous-repondre-a-cette-question/ La rentabilité, autour du quad
La rentabilité autour du quad, comme n’importe quel marché automobile à vrai dire, est donc ailleurs. A la fois dans le extensionally strict contrôle des gammes (peu de constructeurs ont par exemple décidé de se lancer dans la création de quads biplaces) ou dans l’ la garde rencontre x écoulement international sans effort (les constructeurs japonais s’adaptent par exemple rarement aux goûts locaux et se plaisent à reposer sur le prestige de leurs marques), la location, mais aussi, hors constructeurs, dans la vente d’accessoires (casques, gants, gilets), de pièces détachées ou encore dans la vente d’assurance vtt en ligne (qu’ils soient homologués et donc autorités à rouler sur la voie publique, ou off-road, les quads doivent eux-aussi assurés).
Quid des autres marchés ?
D’une certaine façon, le marché tendu du quad doit être mis en perspective avec celui de ses proches cousins. Du côté des deux roues motorisés, le marché a lui aussi connu un fort repli l’an dernier (-9% d’immatriculations par rapport à 2011, avec un peu moins de 158,000 unités écoulées). Le constat est encore pire du côté du marché automobile, les ventes de voitures neuves n’ayant pas dépassé la barre de 1,9 millions d’exemplaires, soit un recul de 14%. Les ventes de PSA Peugeot Citroën et Renault ont même respectivement baissé de 17,5% et 22,1%. Largement de quoi relativiser la mauvaise passe du marché du quad !