Taxibeat, ou comment réserver un taxi à Paris en quelques tapotements
http://secretmans.fr/margin-main Qui a dit que des rives hellènes ne refluaient que des flots de dettes ? Loin du marasme économique dans lequel est plongé la Grèce, trois entrepreneurs, Nick Drandakis, Nick Damilakis et Kostis Sakkas, ont décidé d’exporter leur modèle de réservation de taxi jusque dans nos artères gauloises. Avec quelques innovations simples et séduisantes qui trouveront dans l’application Taxibeat un écrin accueillant.
http://bodych.pl/?slomat=biur-podr%C3%B3%C5%BCy-dla-singli&289=c7 mieszkanie dla m odych singiel z dzieckiem Réserver un taxi avec son smartphone
Difficile d’évoluer dans un marché aussi protégé et belliqueux que celui de la capitale. Taxibeat a donc choisi la lutte dématérialisée, à travers une application permettant de localiser, choisir et commander un chauffeur en quelques tapotements. Les conducteurs disponibles à proximité sont affichés, tout comme leur distance précise par rapport à vous, leur nom réel, leur photo, le modèle de leur véhicule, les évaluations des autres clients ou les services disponibles (siège bébé, accès handicapés, animaux domestiques, Wifi etc.). Une fois le chauffeur choisi et commandé, celui-ci a quarante secondes pour accepter la course. S’il donne son approbation, vous le verrez s’approcher sur le plan affiché dans l’application. Une fois la course effectuée, vous pourrez le noter et laisser un commentaire sur sa fiche, afin de renseigner les autres utilisateurs. C’est précisément en tentant d’améliorer la qualité du service en général, en mettant les chauffeurs en concurrence et en les rendant responsables devant leurs clients, que Taxibeat pourrait révolutionner le marché.
L’inverse est également vrai, puisque les chauffeurs pourront éviter les mauvaises surprises sur leurs clients, en consultant quelques statistiques anonymes (nombre de courses effectuées, nombre de signalements). Finies les mésaventures de fin de soirée, avec des clients éméchés ou des mauvais payeurs. Cela devrait également permettre de fluidifier le marché et d’éliminer les temps d’attente de part et d’autre.
Taxibeat ne prélève aucun frais à l’inscription et ne fonctionne pas sous forme d’abonnement, mais se rémunère uniquement en prélevant une commission sur les courses effectuées, payable en fin de mois. Lancée au départ à Athènes en mai 2011, la start-up s’est étendue de façon rapide vers l’étranger, investissant diverses places, de Paris à San Paolo, en passant par Rio de Janeiro, Bucarest ou Oslo. Elle aura fort à faire, dans un marché prometteur, investi par de nombreuses start-ups telles que SnapCar, Club Chauffeur ou le nouveau mastodonte Uber. Dans l’immédiat, Taxibeat peut compter sur une flotte de 450 chauffeurs dans notre capitale, tandis que son application, totalement gratuite, comptabilise déjà plus de 20,000 téléchargments. Enfin, preuve de son attrait, la start-up a récemment levé près d’un million d’euros pour appuyer son développement, en partie grâce à Openfund, et devrait procéder à une nouvelle levée de fonds de 4 à 5 millions d’euros prochainement.
En savoir plus : Taxibeat.fr