Découvrir & investir dans le vin, avec La Cuvée des Réseaux
article source Dans le monde du vin, il est une révolution qui se passe bien loin de nos palais. Le déferlement de savoureux tanins ne s’arrêtent plus aux étagères de nos commerçants, il effleure désormais nos ordinateurs, s’immisce jusqu’aux moindres recoins de la toile, pour faire entrer, définitivement, notre breuvage adulé dans l’ère numérique. La Cuvée des Réseaux, dernier exemple en date, est l’une de ces aventures humaines qui se tient aux confins de nos antiques frontières, pour la seconde année consécutive.
Tāngāil Comment investir dans le vin, de façon humaine
Nous autres, badauds du web 2.0, dialysés aux réseaux sociaux, perfusés à la géolocalisation via la smartphonoïsation de nos vies, ne constituons pas moins de fiers défenseurs de notre ambroisie locale, antédiluvienne, française. Pourquoi ne pas marier nos deux passions ? Partir à la découverte des vins, dans une sorte d’émulation collective ?
C’est en substance ce que propose La Cuvée des Réseaux, une initiative portée par les Vignobles Gueissard. Chacun peut devenir vigneron, découvrir les métiers de la vigne, rencontrer des sommeliers, des œnologues, des chefs cuisiniers, suivre la création d’une cuvée, donner son avis… Pour cela, l’internaute est invité à commander par avance 2, 6 ou 12 bouteilles d’une cuvée spéciale, pour quelques dizaines d’euros à peine, avec une mise en bouteille prévue avant décembre 2012. La communauté, via les inénarrables Facebook et Twitter, décide de la couleur du vin, de l’assemblage, de l’arôme, du packaging, de l’étiquette, de la bouteille. Ou comment investir dans le vin et s’investir dans le vin, de façon ludique et humaine. Le site, bien loin des plaquettes publicitaires aseptisées et des discours marketing (sur)ficelés, regorge par ailleurs de vidéos et de photos afin de suivre le processus de fabrication.
Née en août 2011, la première cuvée, déjà facilitée par les internautes, aura connu un véritable succès puisque médaillée de bronze à Macon 2012. Gageons que la deuxième cuvée, lancée officiellement fin juin, obtienne la même réussite.
Le marché du vin connaît une démocratisation croissante, que ce soit via des processus d’investissements tels que Patriwine, Cavissima ou Slurpvin, ou des approches plutôt portées sur la découverte telles que Le Petit Ballon. Les Vignobles Gueissard jouent donc une carte intéressante, en rapprochant un peu plus le consommateur/investisseur/épicurien du lieu de production.